Mâcon-Cruzille Manganite 2015

De magnifiques gamays à petits grains issus d'une sélection massale de 1953 et plantés sur le sol calcaire riche en manganèse de la parcelle dite Les Rosiers.

Issu d'une parcelle d'1 ha de vieilles vignes des années 20, plantées à mi-coteau, le pinot noir – de plus en plus rare sur Saint-Aubin – évoque ici le style "à l'ancienne", ferme et droit.

Le gamay, au bonheur du fruit

Les sols de nature granitique – tels ceux du Beaujolais, où il règne en maître – sont le terroir de prédilection du gamay. Caractérisé par sa fraîcheur de fruit et sa vinosité gouleyante – trop souvent poussées jusqu'à la caricature, notamment dans le beaujolais “primeur” –, le gamay est magnifié par la vinification “à la beaujolaise” en grappes entières (macération carbonique ou semi-carbonique), qui exalte la singularité organoleptique du cépage et adoucit son acidité et ses tannins naturels, tandis que la vinification “à la bourguignonne” donne une matière plus structurée. Travaillés et élaborés de façon naturelle, les gamays se révèlent d'une savoureuse buvabilité mais aussi d'une réelle profondeur.

Une cuvée expérimentale ultra confidentielle vinifiée par Leïla Pailhès chez Julien Guillot, moitié gamay de la cuvée Manganite moitié pinot noir de la cuvée Auguste, avec une macération de 3 semaines et un élevage d'un an en petite amphore de terre cuite (120 l).

Issu d'une parcelle d'1 ha de vieilles vignes des années 20, plantées à mi-coteau, le pinot noir – de plus en plus rare sur Saint-Aubin – évoque ici le style "à l'ancienne", ferme et droit.

Un blanc issu de vignes situées sous l'abbaye de Saint-Vivant et qui redonne ses lettres de noblesse au cépage aligoté. Les raisins sont ceux qui font la cuvée “Love and Pif”, mais ici vinifiés très différemment, en macération de 3 semaines avec les peaux.

Au pied du magnifique coteau de Chassagne-Montrachet, l’Abbaye de Morgeot propose un 1er Cru caractérisé par des blancs riches et assez corsés.

Le terroir de Volnay, dans sa partie Sud voisine de Meursault, donne des rouges réputés pour leur finesse emblématique et à ce titre souvent considérés comme les vins les plus “féminins” de la Côte-de-Beaune.